COVID-19 : mise à jour au 16 juillet 2020- Port du masque ou du couvre-visage obligatoire dans les lieux publics - Seconde demande de rencontre auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux

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Port du masque ou du couvre-visage obligatoire dans les lieux publics fermés

À partir du 18 juillet, le port du masque ou du couvre-visage couvrant le nez et la bouche sera obligatoire dans les lieux publics fermés ou partiellement couverts, ce qui inclut les cabinets privés d’ergothérapie.

Cette obligation s’applique aux clients qui se rendent dans les cabinets d’ergothérapie afin d’y recevoir des soins de même qu’à toute personne qui les accompagne. Il existe toutefois certaines exceptions dont :

  • les enfants de moins de 12 ans ;
  • les personnes dont la condition médicale particulière empêche le port du masque ou du couvre-visage, notamment celles qui sont incapables de le mettre ou de le retirer par elles-mêmes ;
  • les personnes qui reçoivent un soin, bénéficient d’un service ou pratiquent une activité physique ou une autre activité qui nécessite de l’enlever. Dans ces cas, elles peuvent retirer leur masque ou leur couvre-visage pour la durée de ce soin, de ce service ou de cette activité seulement.

Pour leur part, les ergothérapeutes doivent continuer de respecter les consignes déjà émises par la CNESST dans son Guide de normes sanitaires en milieu de travail pour le secteur des soins thérapeutiques, à savoir de porter un masque de procédure et une protection oculaire adaptée au risque (lunettes de protection ou visière recouvrant le visage jusqu’au menton) lors de l’exécution d’une tâche nécessitant d’être à moins de 2 mètres d’une autre personne et en l'absence de barrières physique. Le reste du temps, l’ergothérapeute peut, de sa propre initiative, décider de porter un couvre-visage. Il s’agit alors d’une décision personnelle et son employeur n’a aucune obligation de lui fournir ce couvre-visage.

La responsabilité de faire appliquer le port du masque ou du couvre-visage par le client repose sur les propriétaires des lieux qui doivent en informer les clients. Les cliniques qui ne respectent pas le règlement pouront se voir imposer des amendes. Les clients, pour leur part, ont droit à une période d’adaptation de deux semaines, soit jusqu’au 1er août. Après cette date, les clients récalcitrants pourront eux aussi se voir imposer des amendes.

Pour de plus amples informations sur le sujet et pour vous procurer une affiche imprimable « Ici, je porte mon couvre-visage – Port du couvre-visage obligatoire » veuillez consulter la page suivante du site du gouvernement du Québec : Port du masque ou du couvre-visage dans les lieux publics en contexte de la pandémie de COVID-19.

Seconde demande de rencontre auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux pour discuter d’un plan de rapatriement pour les professionnels délestés

Nous vous indiquions il y a un mois qu’une lettre avait été acheminée au ministère de la Santé et des Services sociaux afin de demander une rencontre dans le but de discuter du délestage des professionnels et des diminutions et bris de services qui en résultent. Depuis, des changements au gouvernement ont eu lieu et un nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux a été nommé, M. Christian Dubé. C’est ainsi que les huit ordres concernés ont aujourd’hui réitéré leur demande de rencontre auprès du nouveau ministre par le biais d’une deuxième lettre. De nombreux signaux d’alarme proviennent du terrain : des clientèles ayant des besoins urgents en soins et en réadaptation sont délaissées et leurs conditions se détériorent. Les ordres espèrent donc pouvoir avoir de la part du ministre un plan de rapatriement des professionnels ainsi que d’un état de la situation afin de pouvoir dresser un portrait clair des impacts engendrés par les diminutions et les arrêts de services, tant au niveau des professionnels que de leurs clientèles. Nous vous tiendrons au courant des développements de cette démarche dès que possible.