Julia Robitaille

L’OEQ et le Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation (REPAR) s’associent afin de promouvoir le développement de la pratique basée sur les preuves scientifiques en soutenant la recherche clinique en ergothérapie dans le domaine de la déficience physique. Cette année, la subvention de 15 000$ a été attribuée à Madame Julia Robitaille pour son projet « Étude comparative de l’effet sur la fonction motrice et les habiletés fonctionnelles de deux suivis ergothérapiques post-fasciectomie variant au niveau de leurs modalités d’application de la thérapie de la main auprès d’individus souffrant de la maladie de Dupuytren » réalisé avec les cochercheurs Véronique Flamand, Stéphane Tremblay, Kaven Hamel et Chantal Leclerc.

La maladie de Dupuytren se traduit par l’épaississement et la transformation de l’aponévrose palmaire des doigts et de la main, entraînant la formation de nodules et cordons palmaires et l’apparition progressive de contractures en flexion des doigts qui limitent principalement l’extension des doigts. Ces déficiences physiques mènent souvent à des incapacités fonctionnelles qui affectent la qualité de vie des individus atteints. L’excision chirurgicale, plus précisément la fasciectomie digito-palmaire, est le traitement médical le plus commun visant à réduire la déformation en flexion des doigts. La nécessité d’un programme de réadaptation suivant la chirurgie afin de favoriser la reprise des activités quotidiennes est reconnue. Cette prise en charge post-chirurgicale est habituellement assurée par des ergothérapeutes spécialisés dans la thérapie de la main. La principale composante du suivi des ergothérapeutes est la réalisation d’exercices thérapeutiques de la main et des doigts. À l’heure actuelle, les durées et fréquences optimales de réalisation de ces exercices de la main demeurent mal comprises.
L’objectif premier de l’étude est donc de comparer deux suivis ergothérapiques post-fasciectomie qui diffèrent en termes de modalités d’application afin de déterminer l’in
fluence de l’intensité du suivi sur les améliorations motrices et fonctionnelles des individus atteints de la maladie de Dupuytren.