La clinicienne Karen Smith et de la chercheuse Manon Guay ont obtenu la subvention transfert des connaissances d’une valeur de 4 500 $ pour leur projet intitulé « Une situation simple d’assistance personnelle à l’hygiène corporelle : comment la définir ». L’objectif de cette étude est d’adapter la définition d’un « cas simple » de sélection de l’aide technique pour l’hygiène corporelle du client vivant à domicile pour caractériser un « cas simple » d’aide humaine.

Pour les aînés vivant à domicile, les problèmes lors de l’hygiène sont souvent l’élément déclencheur d’une demande dans les Services de soutien à domicile (SSAD) des directions Soutien à l’autonomie des personnes âgées (SAPA). Les intervenants en SSAD utilisent l’Algo pour sécuriser les aînés lors du transfert au bain et prévenir les blessures chez les proches et les travailleurs qui leur offrent de l’assistance. L’Algo guide les intervenants non-ergothérapeute lors de la sélection de l’équipement pour l’hygiène corporelle des aînés représentant un « cas simple ». Plus précisément, il structure les observations pour identifier des changements à faire dans la salle de bain, ou la nécessité de consulter un ergothérapeute. 12 caractéristiques de l’Algo ont été retenues pour opérationnaliser la définition d’un « cas simple » de besoin d’aide à l’hygiène corporelle. Or des intervenants du CISSS du Bas-Saint-Laurent se questionnent sur la pertinence de se référer à cette définition.

L’objectif de cette étude est donc d’adapter la définition d’un « cas simple » de sélection de l’aide technique pour l’hygiène corporelle du client vivant à domicile pour caractériser un « cas simple » d’aide humaine. Cela permettra de soutenir les intervenants du CISSS du Bas-Saint-Laurent dans leur effort d’appropriation de données issues de la recherche. Le jury de sélection a retenu cette candidature pour la qualité du dossier, sa méthodologie claire et sa faisabilité.